Tout d’abord, je voudrais remercier les lecteurs et les lectrices qui ont accepté ma proposition de la semaine dernière, à savoir, faire du bouche à oreille pour «La peau de banane». De mon côté, j’ai également fait de mon mieux. C’est agréable de se sentir accompagné.
J’aimerais aussi rassurer celles et ceux qui n’ont pas suivi le mouvement. JE SAIS que ça n’a rien à voir avec votre niveau d’appréciations du récit, et j’ai failli écrire «il est inutile de vous justifier». Toutefois, j’ai toujours trouvé certaines justifications intéressantes dans un cadre de coaching, et j’aimerais en partager une (voire plusieurs) avec vous.
J’ai reçu exactement 9 «mots d’excuse pour travail non fait» ;-))… L’excuse qui tient le haut du pavé (exprimée 4 fois de différentes façons) concerne le fait que j’ai demandé une recommandation, alors que ça ne se fait pas ! Selon ces lecteurs, le bouche à oreille devrait être spontané, en particulier dans le cas d’un tel récit (à forte valeur émotionnelle).
Croyance limitante
Flairant une peau de banane, j’engage une correspondance plus assidue. Je sors du cadre de «La peau de banane» pour m’intéresser à leurs activités respectives. Bingo ! Ces 4 lecteurs exercent une activité indépendante, artistique ou artisanale, et ont du mal à joindre les deux bouts. Je leur pose la question : – Proposez-vous à vos clients de faire du bouche à oreille pour vous ? Aucun des 4 ne s’autorise le faire ! Ils estiment tous que la recommandation devrait venir naturellement de leurs clients satisfaits… Waouw ! La voilà ma peau de banane ! En coaching ça s’appelle une «croyance limitante». Ce sont des peaux de bananes d’ados : on se les jette soi-même, et on glisse dessus à volonté ! Je vais vous dire ce que j’en pense : c’est de la fierté mal placée ! Certes, ça peut paraître prétentieux de dire «Vous aimez ce que je crée, alors parlez-en autour de vous ! Je mérite !». Mais se convaincre que ses œuvres devraient provoquer un élan spontané ou rien, c’est carrément mégalo ! En général, les personnes qui pensent de cette façon et qui sont peu recommandées, ont tendance à victimiser, se disant que «les autres» n’ont décidément rien compris à leur travail, et que le monde est ingrat ! J’invite toutes les personnes qui pensent que mon «appel à recommandation» était incongru, à oublier ma promo pour le moment et à penser à la leur ! Le bouche à oreille spontané est extrêmement rare… Faites le tour de votre répertoire téléphonique et relevez les noms des personnes ou des entreprises qui vous ont été utiles. Vous verrez qu’il y en a beaucoup qui méritent d’être recommandées… L’avez-vous fait spontanément ? Tout ce que vous pourriez utiliser comme justifications vous démontrera que le bouche à oreille, ce n’est pas si spontané… S’agissant du meilleur vecteur commercial, et aussi du moins coûteux, l’expérience mérite d’être tentée. Ça peut booster votre activité, et dans le cas où elle serait en danger, ça pourrait même la sauver. Allez, je vous propose deux pratiques d’excellence :- Dans les prochains jours, essayez d’imaginer par quels moyens vous pourriez provoquer du bouche à oreille concernant votre activité. Ne sous-estimez personne : chaque voix compte !
- Dans les prochains jours réservez du temps pour recommander des livres, des films, des prestataires, des produits… qui ont du mérite, selon vous. Ne sous-estimez pas votre importance. Votre voix est précieuse ! Comme par magie, vous recevrez des recommandations vous aussi, par réciprocité universelle.